COMMUNIQUE DU CONSEIL LOCAL DE LA FCPE DE NOZAY



Le lundi 2 mars s’est tenue en mairie une réunion regroupant l’équipe enseignante de l’école élémentaire des Vert-Prés, l’inspectrice du secteur, la mairie et les représentants des parents d’élèves. Après bien des signaux positifs envoyés, et l’arrivée de nouveaux élèves, nous pensions apprendre une bonne nouvelle puisque le nombre d’élèves inscrits était supérieur à ceux habituellement requis pour acter le maintien d’une classe.
Malheureusement si la fermeture n’est plus définitive, elle est différée, ce qui signifie que, jusqu’au jour de la rentrée compris, la septième classe de cette école élémentaire peut fermer.
La FCPE a fait part de son incompréhension par rapport à cette décision et par rapport aux informations orales qui avaient circulé concernant leur niveau suffisant pour sauver la classe et la présence d’une septième institutrice à la rentrée.
Nous ne parlerons pas ici des positions des différents participants à cette réunion, la période étant propice à la déformation et à la mémoire sélective. Nous ne ferons donc que donner notre position.
NOUS CONFIRMONS NOTRE SOUTIEN PLEIN ET ENTIER A L’EQUIPE ENSEIGNANTE DES VERTS-PRES.
La FCPE est une fédération de parents d’élèves qui a un ancrage national et fédère des associations départementales, dont celle de l’Essonne à laquelle le conseil local de Nozay est affilié. Les parents d’élèves font partie avec les équipes enseignantes de la communauté éducative. Les parents éduquent, les professeurs instruisent et ensemble nous œuvrons à l’épanouissement de la société de demain, en espérant qu’elle sera basée sur le respect et la bienveillance. La FCPE participe à la vie des citoyens par son engagement pour les enfants mais de par ses statuts ne prend pas parti dans la vie électorale en tant que structure. Ayant la chance de vivre en démocratie, les adhérents et sympathisants sont libres de leur engagement dans d’autres collectifs mais ne peuvent y mettre en avant le nom de la FCPE. Nous nous attachons collectivement à travailler avec tous ceux qui interviennent dans la vie scolaire et peuvent faire avancer le bien être des élèves qui reste notre priorité absolue. En premier lieu nous coopérons avec les équipes enseignantes, notre expérience et les retours des membres du réseau de la FCPE montrent qu’une équipe enseignante qui dispose de bonnes conditions de travail est plus sereine et que cela bénéficie à l’instruction des enfants.
Notre expérience nous montre aussi que lors de menace de fermeture de classe, la mobilisation est le meilleur des arguments et que dans ces contextes de restrictions de postes, lorsque le message commence par : « Ne vous inquiétez pas… ».Il finit souvent par « Tout se passera bien avec une classe en moins. » Rappelez-vous les dernières fermetures…
Nous suivons le calendrier scolaire et uniquement le calendrier scolaire… Il s’avère que c’est à la fin du mois de mars que seront entérinées les décisions et que pour peser et faire entendre notre voix les seules recettes éprouvées sont bien celles de la mobilisation. Donc conformément à nos engagements pour l’instruction de nos enfants, conformément à nos prises de position et à nos annonces lors de la réunion du 2 mars devant la représentante de l’inspection académique, nous avons engagé ce processus de mobilisation.
Une lettre dont vous trouverez copie sur notre blog et que nous avons voulu faire partager a été adressée à la Directrice académique de l’Essonne demandant la levée de la fermeture. C’est le point de départ. Si nous ne demandons pas cette levée, la décision de la fin du mois sera bien une fermeture.
La deuxième étape est l’appui de la FCPE 91, partenaire privilégiée de l’inspection académique et qui représentative, participe au Conseil Départemental de l’Education Nationale où elle peut faire remonter des situations et demander des explications. Elle le fera pour notre école le 2 avril prochain (sous réserve du maintien du CDEN à cette date). La troisième étape est l’information et l’attrait de l’attention sur la situation de l’école, nous précisons que toutes nos actions sont menées après concertation et prioritairement auprès des équipes enseignantes. Lors de cette troidième étape comme dans tous les villages où la population souhaite conserver ses classes, banderoles et pétitions sont mises en place. C’est ce que nous avons fait.
Nos banderoles, positionnées sur les buissons devant l’école ont été retirées par la police municipale.
La pétition est distribuée ce vendredi 13 mars aux parents d’élèves. Au vu de la situation particulière que nous traversons, elle sera doublée d’une pétition en ligne dont voici l’adresse :
Nous sommes ici dans notre rôle et fidèles aux engagements que nous avons pris devant les parents d’élèves et leurs enfants. Dans le respect des règles et traditions de la République et dans notre rôle de défense de l’enseignement des enfants.
Si tout va bien et que nous n’avons pas d’inquiétude à nous faire, la seule décision logique est celle de maintien de la septième classe des Verts-prés… A moins que…

Le bureau du conseil Local de la FCPE.

Information complémentaire :
Un autre calendrier, électoral, est concomitant au scolaire. Une des listes en course dans notre commune a jugé opportun et constructif de nous mettre en cause dans une de ces publications distribuée dans les boîtes aux lettres et sur les réseaux sociaux.
Effarés par cette publication, nous en demandons le retrait et que cessent les attaques et censures répétées contre notre fédération. Profondément attachés à la liberté d’expression nous partageons que « tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». La diffamation notamment fait partie de ces abus. Nous vous informons donc que nous avons été contraints de déposer en gendarmerie une main courante pour diffusion de tract diffamatoire portant atteinte à notre réputation et à notre action publique pour la défense de l’enseignement dispensé à nos enfants. Si les diffamations ne cessent pas cette main courante sera transformée en plainte.


Aucun commentaire: